Le FC Bayern a perdu deux fois face à l’Eintracht Frankfurt lors de la finale de la DFB-Pokal, samedi. Le pressing des adversaires et un manque de puissance de feu sur les ailes ont fait couler le navire à juste titre.

Je n’ai aucun commentaire à faire sur l’alignement de Jupp Heynckes. Dans les circonstances, il a choisi le meilleur départ possible de XI sans Manuel Neuer et Kingsley Coman, qui n’étaient pas aptes à jouer 90 minutes de football. Heynckes est également allé avec sa norme 4-1-4-1.

Ce n’était pas un café français
La quantité d’énergie que les Aigles ont investi dans le jeu de pression a été décisive dans ce match. Ils sont venus en nombre, avec quatre à six gars couvrant le milieu de terrain central pour obstruer le jeu de passe. Bayern aurait eu besoin d’un plombier.

La forme de Francfort variait avec le flot des cols bavarois. Ce qui était cohérent était leur capacité à contrôler le milieu du parc. Pour les longs sorts, les Rouges ne pouvaient même pas entrer dans la zone la plus centrale sans être remis en cause. Habituellement décent dans la distribution de ballon, Javi Martínez a lutté pour apporter une grande contribution.

Francfort a fait son chemin en osant chasser les joueurs du Bayern jusqu’à ce qu’ils atteignent le «premier tiers». Ensuite, un défenseur tournerait le jeu et relancerait l’attaque. Pendant ce temps, les Eagles ont rapidement regagné le milieu de terrain et redéfini leurs positions.

Dès que quelqu’un a menacé de «franchir la ligne», il avait une chemise blanche au visage. L’écart entre les lignes du Bayern n’a pas empêché les Reds de faire des passes, mais dès que la cible toucherait la balle, il entendrait les pas d’un défenseur et aurait peu de temps pour réagir.

Le premier objectif
Beaucoup de «fans» du Bayern diront que James Rodríguez a joué un jeu médiocre depuis qu’une mauvaise passe en première mi-temps a offert à Francfort le premier but. Leur évaluation est une foutaise, bien sûr. D’abord, il a très bien joué. Deuxièmement, la passe interceptée était une erreur forcée.

James est sur la droite dans cette capture d’écran. Le pressing de Eintracht met le défenseur central Niklas Süle dans une position difficile. Il passe à James, qui doit immédiatement faire face à un défi. C’est pourquoi il tousse la balle.

Les Aigles organisaient des contre-attaques sous tous les angles, mais ils aimaient particulièrement attaquer les arrières latéraux. C’est un choix compréhensible puisque la faiblesse du Bayern sur les ailes a fait monter David Alaba et Joshua Kimmich pour soutenir les efforts de l’attaque.

Pas d’ailes
L’un des scénarios de la saison a été un manque de morsure sur les ailes. Sans Kingsley Coman, Die Bayern a perdu son avantage en fin de saison. Ce problème a encore une fois frappé l’équipe samedi.

Franck Ribéry était inefficace mais assez énergique pour amener le ballon sur le flanc gauche et essayer de faire des jeux. Thomas Müller était cependant très pauvre. Il n’avait aucune présence du tout.

Deux cartes de chaleur racontent l’histoire. Le premier est la carte de toute l’équipe. Ribéry et Alaba ont la possession et la pénétration à gauche de Joshua Kimmich et Thomas Müller.

Dernières pensées
Ce jeu avait les empreintes digitales de Niko Kovac partout. Il a bien organisé ses joueurs pour battre le Bayern juste et carré. Les Bavarois auraient pu mieux jouer au football, mais ils ont perdu leur mentalité après une “défaite” amère au Real Madrid en Ligue des Champions.

Jupp Heynckes ne pouvait rien faire à ce sujet. Il a repris une équipe dans un triste état il y a six mois, l’a fait fuir avec le titre de Bundesliga et en a fait un concurrent crédible pour un doublé. Il n’y a pas si longtemps, même un triplé était possible. Les choses auraient pu être bien pire.